Groupement des Oléiculteurs

de Haute-Provence et du Luberon
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Livre : L’olivier en Haute-Provence

Cinq cents, mille, deux mille ? Connaissez-vous le nombre de varités d’oliviers répèrtoriées en Méditerranée ? Si dans mon olivette de Volx, Christian Pinatel, le coodonnateur de ce travail collectif, a repéré un spécimen inconnu, les vôtres doivent en cacher bien d’autres… Et c’est sans compter sur les vergers de nos amis italiens, espagnols, grecs, palestiniens…

Pouquoi tant de mystères ?

Parce que l’olivier est un très vieux monsieur. Il ne meurt jamais. Passé un siècle ou deux, il est quasiment impossible de lui donner un âge car la souche mère s’est affritée, consumée. Ses rejets, nombreux, sont les témoins de sa grandeur passée.

Parce que l’olivier appartient à une tradition orale. Dans une région, la même variété peut porter des noms différents d’un moulin à l’autre.

Le Groupement des Oléiculteurs de Haute-Provence et du Lubéron a invité des hommes de l’art à se plonger dans ce travail de recensement…

L’inventaire est ouvert. Chacun pourra apporter son grain de sel sur la version en ligne. Oui, l’olivier est chez lui en Provence et tient à y rester, à la limite de sa zone de production malgré les gels réguliers qui tentent de l’anéantir. Sans ces oléiculteurs convaincus, les paysages de notre enfance ne seraient pas ce qu’ils sont. Nos enfants n’auraient jamais pu goûter l’huile d’olive de leur grands-parents. En Provence, l’olivier, c’est une histoire de famille. Une histoire qui concerne les Provençaux et tous les autres, tous ceux qui rêvent une Provence idélae, aussi belle que sur la photo de leurs dernieres vacances.

L’olivier, c’est aussi un paysage. Un paysage et un arbre généreux qui ont besoin de la main de l’homme.

 

Olivier Baussan,
créateur de l’écomusée de l’oliveir de Volx

Commentaires

René

10/04/2017

le Groupement est fier du livre. L’enjeu était de parler de notre terroir et de notre huile et le pari est gagné. Pour pérenniser ce travail d’inventaire et de « fouilles » des variétés anciennes, merci de participer en ligne ou tout autre moyen de communication. C’est ainsi qu’a été découverte, en 2016, La Fameuse dans le canton des Mées Les meilleurs spécialistes de notre arbre emblématique ont écrit, pour des thématiques très diverses : Philippe Moustier pour l’étude de notre terroir, Jean-Pierre Pinatel pour l’histoire de l’oléiculture en Haute-Provence, Bouchaïb Khadari et Fabienne Moreau pour la génétique de l’olivier, Jacques Artaud pour la chimie de l’huile d’olive, Robert le Bozec pour la cuisine provençale, enfin et surtout Christian PINATEL pour l’identification des variétés, l’histoire des noms des variétés, et la coordination de l’ouvrage. Il y en a pour tous les registres, de la géologie à l’anchoïade, en passant par la dégustation, l’ADN et la chromatographie en phase gazeuse. Vous savez que ce livre se prolonge sur internet, afin de mettre à disposition, en définition maximale, de nombreuses photos. Je vous invite à vous connecter sur le site dédié (http://wikohpedia.com) à l’aide du code que vous trouverez en dernière page du livre. Nous espérons que ce livre vous permettra de découvrir les subtilités de cet arbre majestueux et de sa culture ! Je vous rappelle les deux prix qu’il a reçus au cours de l’année 2016 : celle d’Aix et celle de Marseille. Nous espérons la reconnaissance de la troisième académie, laquelle ?

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